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École de chimie (1822-1957)

Sous-fonds 15 Archives Définitives

Répertoire numérique détaillé

 

 

 

Introduction

 

Identification

 

Référence

FR Service des archives de l’Université de Haute Alsace / 15 Archives définitives.

 

Intitulé / analyse

École de chimie.

 

Dates

1822-1930, 1957 in fine (en cours de traitement).

 

Niveau de description

Sous-fonds.

 

Importance matérielle et support de l’unité de description

2,3 mètres linéaires (pour l'instant).

513 articles, dont 2636 vues numérisées (pour l'instant).

 

 

Contexte

 

Nom des producteurs

Collège municipal ;

École Préparatoire à l'Enseignement Supérieur des Sciences et des Lettres de Mulhouse,

appelée communément  "École Supérieure des Sciences Appliquées " ;

École municipale de chimie industrielle ;

École supérieure de chimie de Mulhouse.

 

Histoire administrative

En 1822, le bureau d’administration du Collège municipal de Mulhouse annonce l’ouverture d’un cours de chimie appliquée aux arts. Intégré, dès 1855, aux enseignements de l’École supérieure des sciences appliquées, il donne naissance, en 1866, à la Section de chimie indépendante. Dès 1871, la Ville de Mulhouse et la SIM contribuent à sa réorganisation en École municipale de chimie industrielle. En 1930, elle est érigée en fondation autonome privée reconnue d’utilité publique et prend alors le nom d’École supérieure de chimie de Mulhouse. Le 24 mai 1957, elle est finalement rattachée à l’Université de Strasbourg.

 

D’abord installée dans les locaux du Collège, Grand’Rue, puis dans ceux de l’École professionnelle, rue Huguenin, ce n’est qu’en 1878 que l’École municipale de chimie industrielle est dotée de ses propres bâtiments : un pavillon central à étages, et ses deux ailes au rez-de-chaussée, sont érigés quai du Fossé. Ils comprennent alors deux laboratoires, deux salles de cours, et des salles spéciales pour l'analyse des gaz, les balances, les expériences photométriques. Ils sont agrandis en 1892/1895, en 1919, puis à nouveau en 1927/1929.

 

Dans un premier temps, les cours de chimie sont confiés à L. Degenne (1822-1825), Achille Penot (1825-1854), Paul Schützenberger (1854-1865), Daniel Rosenstiehl (1865-1868), et enfin Perrey (1868-1871). En 1871, Frédéric Goeppelroeder prend la direction de l’École municipale de chimie industrielle mais demande, dès 1879, à être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Émilio Noelting, chimiste reconnu, polyglotte, qui trente-huit années durant, s’attache à développer les enseignements dispensés dans une école qu’il marque de sa personnalité. Au point qu’en 1905 un jubilé lui est consacré : nombreux sont ceux qui lui apportent alors le témoignage de leur amitié et de leur admiration. Eugène Wild (1918-1926), Martin Battegay (1926-1941), et Jean Lichtenberger (1941-1957) lui succéderont.

 

A Mulhouse, l’enseignement de la chimie est étroitement lié au développement de l’industrie textile. Jusqu’en 1919, recherches et travaux s’orientent donc vers la chimie des colorants, avec un intérêt particulier pour ses domaines d’application : le blanchiment, l’impression sur étoffes, la teinture des tissus, etc. C’est ainsi que sont découverts - pour ne citer que quelques exemples - l’hydrosulfite, les halogéno-fluorescéines ou bien encore les indigosols. L’École nationale supérieure de chimie de Mulhouse conserve aujourd’hui la mémoire de cette interpénétration de la recherche fondamentale et technique dans un extraordinaire Musée des colorants. A partir des années vingt, les enseignements sont de plus en plus dispensés vers des secteurs diversifiés de la chimie : chimie minérale, chimie physique, chimie macromoléculaire, etc.

 

Historique de la conservation

Après avoir traversé trois guerres et subi plusieurs déménagements, les archives qui sont ici répertoriées sont les seules que l'École nationale supérieure de chimie de Mulhouse aient conservées pour la période donnée. Une partie de ces archives, rassemblées par M. Jean-Michel Chezeau, avaient fait l'objet d'un premier classement en 1993. Les autres étaient conservées dans différents locaux l'École nationale supérieure de chimie de Mulhouse.

 

Modalités d’entrée

La rédaction de ce répertoire fait suite au traitement de l'arriéré des archives de l’ENSCMu.

 

 

Contenu et structure

 

Présentation du contenu

Aux unités archivistiques décrites correspondent des documents produits ou reçus par les différents services de l'École de chimie : comptabilité et finances (budgets, journaux comptables, subventions, etc.), direction (correspondance, procès-verbaux de conseils, rapports d'activités, statuts, etc.), patrimoine immobilier (dossiers de travaux), ressources humaines (correspondance, fiches individuelles, etc.), scolarité (photographies des promotions, registres d'inscription, relevés de notes, etc.). 

 

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination.

Numérisation intégrale.

 

Accroissements

Fonds clos.

 

Mode de classement

Plan chronologique (1822-1854, 1855-1870, 1871-1918, 1919-1930, 1930-1939, 1940-1945, 1946-1957) puis thématique.

 

 

Conditions d'accès et d'utilisation

 

Conditions d’accès

Archives publiques soumises au Code du patrimoine ; tous les documents dont la communication était libre avant leur versement au service des archives demeurent librement communicables (articles L 213-1 et 2 du Code du patrimoine), les autres documents pourront être librement consultés à l'expiration du délai commun trentenaire ou des délais spéciaux prévus au Code du patrimoine.

 

La consultation des documents numérisés peut se faire sur le site internet du service des archives.

 

La communication des documents peut être obtenue à l'Université de Haute Alsace, sur rendez-vous et sous réserve de leur communicabilité.

 

Conditions de reproduction

La reproduction de documents donne lieu à la perception d’un droit de reproduction, qui varie en fonction du format et de la nature du support.

 

Langue et écriture des documents

Allemand et français.

 

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

/

 

Instruments de recherche

Version papier (imprimable) :

 

 

 

Sources complémentaires

 

Existence et lieu de conservation des originaux

Université de Haute Alsace.

 

Existence et lieu de conservation de copies

/

 

Sources complémentaires

Se référer au guide de recherche.

 

Bibliographie

/

 

 

Notes

  

/

 

 

Contrôle de la description

  

Notes de l’archiviste

La description de ce fonds a été réalisée par Matthieu Le Goïc, responsable du service des archives de l'Université de Haute-Alsace.

 

Règles et conventions

Cet instrument de recherche a été élaboré selon la norme ISAD/G, conformément aux recommandations de la Direction des archives de France.

 

Date(s) de la description

Mars 2008.

 

 

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